Djany, Rihanna française ? (interview exclusive)

Avant, on parlait de « nouvelle Madonna » dés qu’une meuf chantait et bougeait un peu. Puis on a définit toutes les chanteuses à voix de « nouvelles Whitney Houston ». Et quand, en plus de pousser la chansonnette version R&B qui pulse, elle se sont mises à bouger du fion, on a souvent parlé de « nouvelle Beyoncé ». Aujourd’hui, c’est Rihanna qui s’y colle comme modèle ultime de chanteuse-danseuse-sexy girl. Du côté des States, ils ont déjà leur nouvelle icône, elle s’appelle Rita Ora et est parrainée par… Jay-Z ! De l’autre côté de l’Atlantique, moi je tablerais bien sur la petite Djany. C’est qui ? Béh je vous la présente puisque vous insistez !

Depuis qu’elle a adopté la blonde attitude, Miss Rihanna ressemble de plus en plus à son nouveau clone américain. La jeune fille qui souhaiterait fortement reprendre le flambeau s’appelle Rita Ora – celle de gauche sur la photo ci-dessus. La chanteuse de 21 ans est britannique, née à Pristina en ex-Yougoslavie et son vrai nom est Rita Sahatçiu Ora. Elle a été présenté au grand public par un mentor de renom… Jay-Z au début de l’année. Elle comptabilise déjà de 19 millions de vues sur Youtube avec son seul titre Hot Right Now et son nouveau tube, How We Do (Party) nous la présente comme une reine de la pop qui adore bouger ses fesses et faire la naughty girl en soirée. La belle est déjà bien entourée puisqu’elle travaille avec Drake, Stargate, ou encore The-Dream pour son premier album.

Rita Ora – How We Do (Party)

Du côté de chez nous, celle qui se rapproche le plus de l’internationalement connue jolie Barbadienne s’appelle Djany. Nouvelle signature de Def Jam France, elle vient de se faire connaitre pour un morceau assez réussi avec Nessbeal, Paroles en l’air.

Djany feat. Nessbeal – Paroles en l’air

Vous ne la connaissez pas encore ? Aucun problème, je l’ai interviewée pour vous !

– Est-ce que tu te rappelles ta toute première rencontre musicale frappante ? La 1ère fois que tu as écouté un artiste et ça t’as retourné le cerveau ?
J’etais très petite, j’étais juste devant la scène car ma mère était choriste à l’époque et j’ai été frappée par la voix, l’attitude scénique et les acclamations du public devant l’artiste qu’est Marla Glen. C est la 1ere fois qu’un artiste m’a retourné le cerveau comme ca, j’ai pris une vraie claque !

– Le goût de la musique, ça te vient de l’enfance ?
Oui le goût de la musique me vient de l’enfance. Avec mes parents j’écoutais du Gospel de la Rumba et pendant mon adolescence, je me suis plus tournée vers des sons et un style hip hop / RnB en écoutant des artistes comme Kc & Jojo, Mary J Blige et la vague Secteur Ä qui faisait fureur à cette époque .

– Ta mère est une grande chanteuse de gospel, qu’est-ce que tu en conserve aujourd’hui dans ton interprétation ?
Le travail de ma mère en tant que choriste m’a beaucoup apporté au niveau de tout ce qui est harmonies-placements de voix. Ma mère reste mon 1er exemple de travail. C’est une acharnée !

– Tu as rencontré la grande Liz Mc Comb assez jeune. Ca t’a appris quoi ?
La justesse et l’interprétation, une manière de rendre belle les plus simples mélodies.

– Comment la soul et le R&B se sont-ils imposés à toi ? Parce que c’était un répertoire qui allait bien avec ta voix ?
C’est surtout parce que c’est la musique à laquelle j’étais la plus sensible, des mélodies et des thèmes qui me touchaient et dans lesquels j’arrivais le plus souvent à me reconnaître.

– Te rappelles-tu quand tu t’ai dit « plus tard, je voudrais être chanteuse » et comment as-tu fait pour atteindre ce but ?
Vers l’âge de 10 ans je me suis vraiment rendue compte que j’avais une passion et que je voulais en faire mon métier. Pour atteindre ce but, un seul mot : le traval ! J’ai travaillé ma voix, en écoutant les albums de grandes chanteuses comme Nina Simone ou Aretha Franklin et j’essayais tout simplement de reproduire à la lettre ce que j’écoutais. Je n’ai jamais pris de cours de chant mais j’ai toujours travaillé sans jamais lâcher !

– Tu as longtemps été choriste professionnelle. Ce n’est pas trop frustrant quand on veut être chanteuse solo ? Comment as-tu fait pour te faire remarquer ?
Non, ça n’a pas été frustrant car je savais ce que je voulais vraiment faire, ça ma permis d’acquérir de l’expérience et de peaufiner mon chant et ma passion.

– Aujourd’hui, beaucoup de chanteuses R&B jouent sur la provoc’ physique pour se faire une place. Comment fais-tu pour ne pas tomber dans ce piège ?
Provoc ou pas provoc, le plus important reste d’être ce qu’on est et de l’assumer. C est ce que j’essaie de faire au quotidien .

– Au niveau de l’attitude, on a forcément envie de te comparer à Rihanna. Que penses-tu de cette artiste ?
J’aime beaucoup cette artiste. Elle a su faire son chemin pendant toutes ces années et imposer sa musique et son style. Respect !

– On t’a découverte avec Paroles en l’air feat Nessbeal. Comment as-tu rencontré Nessbeal ? Pourquoi lui ?
J’avais déjà ecrit et posé le titre Paroles en l’air. Et je voulais un rappeur en featuring. J’ai pensé que Nessbeal était la personne idéale pour ce titre, c est quelqu’un de talentueux qui garde sa credibilité.

– En quoi, selon toi, te différencies-tu des autres chanteuses ?
Simplement mon image, l’image de la personne que je suis. Je suis quelqu’un de simple, je me sens bien dans tous les styles, je peux être autant hip hop/ghetto, qu’apprêtée. En gros je ne me prend pas la tête !

Larusso et B-Real… Sérieux ?

Ça vient de tomber.

Larusso, oui, vous savez, celle qui chantait Tu m’oublieras et qu’on s’est très très vite empressés d’oublier. Hé bien, la demoiselle fait son grand retour.

L’on pensait qu’elle allait laisser nos oreilles tranquilles et se contente de rester dans le R&B sirupeux des années 90-2000.

Mais non ! Elle arrive avec un duo des plus impressionnants. B-Real, le mastodonte de Cypress Hill, qui fume plus de oinj’ que son ombre, lui a offert un duo !

Et maintenant qu’on a le clip, on peut enfin dire ce qu’on en pense…

Laetitia Larusso feat. B-Real (Cypress Hill) – « Untouchable »

Verdict ? B-Real est vraiment bon, comme d’habitude. Mais le beat est un très mauvais mélange de hip-hop et de rock. Même Lil Wayne avait fait mieux sur son Rebirth, c’est dire ! Les solos de gratte, faut avouer, c’est juste une catastrophe. Mais ce qui vient plomber le tout, c’est quand même Larusso. Bon, déjà, rien que le fait de la voir à nouveau à l’écran, on a grave envie de se bidonner. Mais même, niveau artistique, on peut pas valider. On se serait attendu à ce qu’elle crie au moins un peu, comme elle faisait à l’époque. Non. En plus d’un très mauvais anglais, elle susurre presque ses paroles. Et la mise en scène du clip !!!! A la réal, on a Mathieu Tribes, un ex acteur de Sous le soleil. On oublie, en faveur de sa participation au sein du très bon collectif Kourtrajmé. Mais là, franchement, c’est raté ! Le côté ange déchu, mouaif… Ca manque grave de rythme. Bref, ça risque fort de rentrer en bonne place dans le génial Top 50 des Fails du rap français de Haterz (Big Up à ces mecs super drôles) !

Et juste pour le kiffe, quand même, histoire d’écouter de la bonne musique !

Cypress Hill – When The Ship Goes Down